François-Olivier Hébert

François-Olivier Hébert

Le monde dans lequel nous vivons est vaste, mystérieux, fascinant et effrayant. Comprendre pourquoi les systèmes naturels sont apparus et tenter de déchiffrer leurs mécanismes fondamentaux a toujours été une vive passion chez moi, presque comme une obsession qui grandit constamment et prospère à mesure que les couches de connaissances s’accumulent. Il était donc naturel pour moi d’entreprendre un baccalauréat en biologie à l’Université Laval. Au cours de mes études de premier cycle, mes intérêts généraux et complémentaires dans différents domaines d’étude de la biologie m’ont permis de travailler en écologie marine sur des communautés d’invertébrés dans les maritimes canadiennes, en génétique appliquée sur l’abeille mellifère dans le contexte agricole Québécois, en écologie comportementale sur des populations de phoques dans le fleuve Saint-Laurent, en éco-toxicologie sur la population de béluga du Saint-Laurent qui est jugée en danger, et en recherche fondamentale axée sur les mécanismes évolutifs des génomes (c’est à dire sur le phénomène de la spéciation). J’ai ensuite été formé spécifiquement en génomique évolutive (génomique des populations, évolution des génomes) à l’Université Laval (Msc, 2010-2012) et j’ai récemment obtenu mon doctorat en écologie génomique appliquée aux interactions hôte-parasite à l’Université Laval (2013-2017). J’ai rejoint le laboratoire Levesque en avril 2017 et je travaille actuellement comme chercheur post-doctoral sur divers projets reliés au laboratoire. Mon travail touche principalement la génomique fonctionnelle et la bioinformatique, alors chaque fois qu’il y a un programme à coder quelque part, je ne suis jamais très loin, prêt à étouffer nos problèmes grâce à mon ami reptilien Python ! Mais attention aux âmes simples et unidimensionnelles, parce que la science n’est pas la seule façon d’appréhender le monde qui nous entoure. Quand je ne suis pas en train de coder, j’essaie d’observer et de ressentir nos sociétés à travers d’autres outils de perception, tels que les arts visuels, la musique et le jardinage intensif.

 

“On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part” – Pierre Flardeau